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lamad-latinblog
11 juin 2008

Les jeux d’enfants

Il n’y a pas de grandes différences entre les jeux d’aujourd’hui et ceux qui divertissaient les petits romains . Les fille jouaient à la poupée ( pupa ) les garçons à la toupille ( turbo ) . Les uns et les autres jouaient au cerceau , à la marelle , au dé , à la balançoire , « a pair impair » , pile ou face etc.… Encore jeune ils avaient de petites voiturettes , tirées par des souris , qu’ils faisaient courir . Plus âgés , ils s’installaient dans des chars traînés par des poneys ou des chiens . Certains jeux collectifs consistaient à imiter les grandes personnes : on jouait au soldat , au gladiateur , au magistrat etc.…

                                                                                                                                        

Bien que le père de famille a le droit de vie et de mort sur ses enfants comme sur le reste de sa famille, les petits Romains, et particulièrement les garçons, étaient aimés ; les innombrables jouets que l'on a retrouvés dans leurs tombes, les sarcophages richement ornés dans lesquels les plus riches d'entre eux étaient enterrés témoignent d'une grande affection des parents pour leurs enfants ; dès leur plus jeune âge, on leur offrait des jouets ; chaque année, on leur faisait des cadeaux à l'occasion des Saturnales, comme nous le faisons nous-mêmes avec notre progéniture à Noël.

Les animaux domestiques étaient très appréciés des petits Romains : outre les souris et les chèvres, ils aimaient les chiens, les chats, et les singes . Beaucoup d'enfants aimaient jouer et être représentés avec leurs animaux favoris, surtout des oiseaux.

Les petites romaines aimaient jouer à la poupée : elles avaient des poupées de bois articulées et des poupées de chiffon. Elles les habillaient comme le font encore aujourd'hui les petites filles et avaient parfois des maisons de poupées et des jeux de dînette.

La veille de leur mariage, elles leurs offraient aux dieux lares de la maison paternelle pour signifier qu'elles abandonnaient l'enfance et qu'elles entamaient une nouvelle vie, dans une autre famille.

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