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11 juin 2008

gladiateurs et lutte

Les gladiateurs

Gladiateur vient du latin : gladiatores qui veut dire « combattants à l’ épée » et gladius veut dire « glaive »..Les gladiateurs  étaient des esclaves ou des criminels entraînés au combat qui choisissaient ce  moyen pour , à leur victoire, s’ils gagnaient , être affranchis (symbolisé par une épée de bois remise à l’esclave )» .Les gladiateurs se battaient pour divertir le public. (et à l’origine honorer un mort)

Il y a plusieurs types de gladiateurs classés selon leur armement, leur façon de combattre ,etc.…

_    les Samnites , avec un bouclier , un casque ,  des jambière et  une épée.

_    les thraces avec un bouclier  et un poignard

_   les mirmillons qui portaient un casque et une courte épée.

_    les rétiaires avec un trident et un filet , étaient opposés au mirmillons

Les gladiateurs se battaient aussi avec des bêtes sauvages ( tigres , lion, ours ,rhinocéros , etc.…..).

A chaque début de combats , les gladiateurs se tournaient vers l’ empereur et disaient la phrase rituelle « Ave Caesar, morituri te salutant » qui voulait dire : « Salut César, ceux qui vont mourir te saluent »  .A la fin du combat ,le vaincu levait la main gauche pour demander grâce et le vainqueur se tournait vers la foule qui décidait de la grâce le pouce et l’index vers le haut et disaient « mitte » « épargne-le » ou de la mort le pouce vers le bas et disaient « jugula » égorge–le .

                                             5791_Arenes_NIM_6062_C__Recoura_thumb

                                               Culturespace/C.Recoura
                                                NIM6062

         

Lutte

La  lutte (ou Orthepale =debout pale=la lutte .Elle est sans doute le sport le plus ancien  de l’antiquité (trois millénaires avant notre ère). Elle fut introduite en - 708 A.V JC au jeux olympiques. Mais la lutte se pratiquais déjà avant les J.O  .                          La lutte avait une grande place dans la littérature et les légendes et était l’événement le plus important au jeux de l’olympe .les pugilistes (pratiquants de la lutte)utilisaient un ceste (petit gant garni de plomb).Lors des jeux , la lutte était une très importante catégorie qui se pratiquait nu . Les règles étaient simples , il suffisait de plaquer 3 fois son adversaire au sol .Aucun point n ‘est marqué quand les deux lutteurs tombent. Les lutteurs  ne peuvent utiliser que leur bras et  peuvent attaquer que le haut du corps de l’adversaire , les plaquages et les croches pied sont interdits. Le lutteur jeté trois fois par terre a perdu la palme .Dans cette épreuve on n’était pas      obligé de déclarer que l’on abandonnait contrairement aux autres sports de combats.

Gladiateur

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gladiateur  essentiel sur les gladiateurs

http://pagesperso-orange.fr/karl.claerhout/page10.htm site complet sur les gladiateurs

http://dinosoria.com/gladiateur.htm images de combats

Lutte combats

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lutte historique sur la lutte romaine

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lutte_gr%C3%A9co-romaine

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11 juin 2008

Le théâtre Romain

L’origine du théâtre :

Le mot théâtre possède un sens très large, (peut toucher aussi bien les sujets de l’architecture, la religion ou la littérature)on va donc parler de « phénomène spectacle » pour être plus précis.

Les premiers théâtres construit étaient en bois, le premier théâtre de pierre à être construit est celui de Pompée (en 55 avant J.C.-peut contenir 20000)

Le théâtre  romain est en grande partie inspiré du théâtre grec (το θεατρον); en Grèce le théâtre se joue dans une même pièce ou se déroule trois sortes de représentation :tragédie, comédie, drame satyrique (dans deux structures différentes :

-L’odéon pour les spectacles lyriques, lecture de textes poétiques avec accompagnement musical (selon la tradition grecque) .

-le théâtre, pour les représentations dramatiques (plus ou moins comme en Grèce) et les pantomimes.)

On constate donc que malgré l’origine du théâtre romain ils existent nombre de différence, en voici une :

L’architecture du théâtre romain et grec :

Il diffère du théâtre grec par sa disposition en demi-cercle et par le fait qu’il ne s’appuie pas tout le temps contre une colline.

La foule prend place sur les gradins disposés en hémicycle (la cavea : ima-media-summa). Au bas de ceux-ci se trouve l’orchestre (orchestra), en demi-cercle également, réservé  aux spectateurs de marques ; devant l’orchestre, la scène au fond s’élève le mur de la scène, figure la façade d’un palais à 3 ou 5 portes, plus ou moins richement orné : c’est un décor permanent.

Ce mur de scène atteint en hauteur le même niveau que la rangée la plus élevée de l’hémicycle :  le théâtre couvert est donc virtuellement concevable, mais les Romains n’ont  couverts effectivement que des petits théâtres : les Odéons réservés aux concerts et aux lectures publiques.

Exemple : le théâtre d’orange : 103m de long, 37m de haut et 1.80m d’épaisseur

Dans les théâtres proprement dits, on se contentait de tendre des toiles pour protéger les spectateurs des intempéries. Le sommet du mur de scène était incliné en avant, de manière à rabattre la voix.

th__tre

(plan de théatre grec et romain)

Théâtre grec

1. theatron, 2. thumelê

3. orkhêstra, 4. parodos, 5. proskênion, 6. skênê

Théâtre romain

7. cavea, 8. vomitoria, 

9. sièges d'honneur, 

10. vomitorium principal,

11. proscenium (pulpitum), 12. frons scenae, 13. scena 

                                  Les Acteurs :

L’acteur n’apporte avec lui (lors d’une représentation) que sa mémoire et son talent : L’édile (personne qui dirige le théâtre) et le Chorège (personne qui offre la pièce, responsable des frais) doivent lui fournir les costumes et autres attirails.

Les personnages riches portent quelques fois des tuniques à la disposition des entrepreneurs de jeux ;Les vêtements de théâtre sont scrupuleusement conformes à la réalité : la richesse est proportionnée à la richesse du personnage représenté. Les costumes était généralement d’une largeur extraordinaire, mais cette ampleur est remplie par des formes qui s’adaptent exactement sur toutes les parties du corps. Ce que gagne l’histrion (synonyme de comédien) en largeur, il le gagne aussi en hauteur grâce aux brodequins et aux cothurnes (chaussures spécifiques au théâtre) qui l’exhaussent et lui donne une taille surhumaine. Il n’existe pas d’actrices, les rôles féminins sont joués par des hommes portant des masques.

Les masques :

Comme la tête ne serait plus proportionnée au reste du corps, on a imaginé de la revêtir d’un masque (persona), qui grossit les traits et les rends plus visibles. Chacune de ces figures possède un caractère spécial qui varie selon les rôles. Ainsi une seule et même personne peut joué un ou plusieurs rôles selon la pièce jouée. Il existe aussi des masques qui représente (deux ou plus) différents personnages, c’est à dire qu’un seul et même masque peut montré un visage ou un autre selon l’angle de vue des spectateurs (si un masque est peint différemment des deux cotés, l’acteur tournera la tête du côté gauche ou droit selon s’il doit être triste ou gai). Les perruques (blondes pour les jeunes gens, blanches pour les vieillards, rousses pour les esclaves),

Exemples : Le macchus , paysan gourmand, sot, est représenté par un masque grossier et sans aucunes richesses.

 

Organisation :

Les spectacles n’ont lieu, en général qu’a l’occasion de solennités religieuses ou lors des Jeux publics. Les spectateurs ne paient pas de droits d’entrée. C’est l’Etat qui subventionne un magistrat qui prend les dépenses à sa charge, on le nomme l’édile .

Les gens présents lors d’une représentation sont le plus souvent :

le dator ludi (magistrat qui préside), le curator ludorum (assistant du dator ludi choisi par ce dernier) le dominus gregis (chef de troupe) les acteurs évidemment (actores ou histriones) et les danseurs (saltatores) et parfois des claqueurs (qui sont payés pour applaudir à la fin de la représentation).

th__tre_d_orange

maquette du théâtre d’Orange tirée du site :http://103ginette.free.fr/

La comédie :

Les comédies sont souvent composées d’histoires fabuleuses, la plupart du temps très romanesques. Les acteurs représentent souvent des personnages ridicules de la société romaine (le banquier qui est un des personnages les plus appréciés de la comédie)  qui ne font que mentir ce qui explique que l’histoire devient de plus en plus compliquée (ils se déguisent beaucoup).

La comédie est toujours accompagnée de musique et de danse, on la nomme maintenant « comédie musicale ». Tout le monde chante et danse selon son rôle, selon l’âge et/ou le niveau social qu’ils doivent représenter.

Les comédies ont souvent un dénouement heureux, c’est l’image même du « tout fini bien ».

La tragédie :

Le plus impressionnant dans la tragédie, c’est sûrement la mise en scène.

Avec l’accentuation du maquillage, les costumes  et l’amplification des gestes, donne un effet d’irréalisme à la scène. Comme pour la comédie, la tragédie est accompagnée de chants et de danses : les acteurs les utilisent pour appuyer le/les sentiments qu’il doivent représenter. La tragédie cherche à produire un effet de terreur sur les spectateurs, qui deviennent au fur et à mesure de la pièce de plus en plus effrayés. La fin de la tragédie est tellement horrible, que pour ramener la joie et la bonne humeur, on joue très souvent une atellane  ( des clowns improvisent devant le rideau baissé à mi-hauteur).

Sources :La vie à Rome aux temps antiques- la nouvelle histoire-librairie L,

Théâtre d’Orange : http://103ginette.free.fr/

11 juin 2008

La musique

Les principaux instruments étaient :

-à corde : la lyre généralement à 7 cordes

-à vent : la flûte de pan ou syrinx

-le tibia(flûte)

-à percutions : crotales (castagnettes)

-trompette à pavillon courbé

-cornet incurvé

Les concerts étaient donnés dans l'Odeon,qui pouvait contenir 1000 à 1500.

11 juin 2008

Le maquillage

Pour mélanger et appliquer les cosmétiques les romaines utilisaient une spatule en argent :spatha

Les yeux

Les Romaines savaient donner de l’éclat à leur regard et épaissir les sourcils ; les particularités de l’antimoine pulvérisé et du noir de fumée n’ont ainsi pas de secrets pour elles. Elles ajoutaient ainsi un trait sombre sous leurs yeux afin de les rendre plus grands.

Le teint

Elles accentuaient la blancheur du teint grâce à de la craie ou du blanc de céruse (poudre) ceci est du carbonate de plomb ;c’est aussi un poison violent et Galien, le célèbre médecin en dénonce la nocivité. Aussi, dès le 2ème siècle après J-C, c’est le khôl ou la suie qui sont préférés et on rougit les joues avec de l’orcanète, plante cultivées dans les régions méditerranéennes pour sa racine qui fourni un colorant rouge, ou de la mûre écrasée. Les tempes, étaient bleuies grâce à des crèmes colorées.

Les fards

Toute sorte de colorants étaient utilisés dans la confection des fards. On les délaie, on les mélange dans de petits récipients. La substance de base était issue du suint de la laine :l’oepysum. Il fallait ensuite la colorer.

Ainsi, le rouge s’obtenait à partir de l’ocre, d’une espèce de lichen( fucus) ou encore de mollusque(s),le pourpre. On collait sur les visages de petites rondelles d’étoffe destinées à cacher les imperfections d’une peau disgracieuse ou au contraire à en rehausser l’éclat. On nommait ces dernières les « plenia lunata ».

Les dames disposaient de toute une palette de fards. Les parfums se conservaient dans de petites fioles de fine céramique souvent richement ornées, ou encore dans de petits flacons de verre :les aryballes (de forme sphérique) : ce dernier avait un étroit goulot qui s’achevait en disque élargi qui permettait d’étaler goutte à goutte le parfum ou le fard. Des boîtes rondes contenaient le maquillage, plus épais que l’on prélevait au pinceau. Chaque dame possédait sa collection de parfums et son nécessaire à maquillage, enfermé dans un coffre.

11 juin 2008

Le jardinage

Les jardins principaux de Rome étaient :

                

-Les jardins de césar, sur la rive droite du Tibre.

-Les jardins de Mécène, sur l’Esquilin

-Les jardin de pompée, sur le Mont Picio ou « colline des jardins » au Nord de Rome.

-Les jardins de Salluste, à cheval sur le Mont Picio et sur le quirina.

Jardin :hortus

Petit jardin :hortulus

potager:holitorius

noms de plantes et de légumes :  fenouil :feniculum

Marguerite :bellis,idis

Lierre :hadera

Les Romains ont poussé jusqu'aux raffinements les plus complexes , mêlant architecture, statues , escaliers , sources , grottes , fontaines et jets d'eau aux charmes colorés d'une végétation obéissant aux lois et à la volonté de l'homme. ( en particulier son pouvoir sur la nature domestiquée ). Le jardin devient paysage.

L'Empire de Rome fondit en un art nouveau du jardin ces différentes tendances, ces éléments sont répartis  partout dans le monde antique. Cet art, porte, en latin, le nom d'ars topiaria , que l'on peut traduire par "art du paysage"; le jardin de plaisance, à Rome, est en effet appelé à être des lieux privilégiés, composé d'éléments architecturaux et naturels, destinés au plaisir des hommes. L'arts topiaria naquit dans la seconde moitié du IIe siècle avant J.-C., d’après les contacts de Rome avec l'Asie hellénistique. L'exemple des paradis perses fut décisif, mais les Romains ne se contentaire pas de les copier. Ils adoptèrent aussi dans leurs parcs de plaisance des édifices qui, en Grèce, accompagnaient les jardins sacrés, par exemple les " palestres " (où s'exerçaient les éphèbes), ou les portiques de promenade construits le long des ensembles funéraires (comme à l'académie d'Athènes) ou des lieux de culte.

Dès le début du 1er siècle avant J.-C., on voit ainsi, à Pompéi, une véritable villa de plaisance, Le jardin est, d'ores et déjà, destiné à servir de cadre à la vie quotidienne. Plantés de fleurs et d'arbustes, ou, si leurs dimensions le permettent, d'arbres fruitiers, de cyprès, de platanes, etc.

Les collines autour de Rome se couvrent de villas composées de grands parcs.

Les plantes médicinales

Beaucoup de plantes sont utilisées dans l’antiquité comme médicament. 

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11 juin 2008

la nourriture

La nourriture

Cuisine : culina

La nourriture chez les Romains est généralement composée de céréales, d’orge et de froment. Les pauvres mangeaient de la  bouillie  qui était principalement composée de trois céréales et d’autre aliment comme de l’huile … Pour faire des gâteaux, les Romains utilisaient souvent de la farine, du miel, de l’huile et des raisins secs. Chez les Romains il y avaient différentes huiles : une huile verte appelée « Oleum viride », la «  première huile » appelée : « primum oleum » et une autre huile de mûres appelée « oleum ».

Les Romains possédaient de nombreuses épices comme :

-         L’ail : Allium sativum

-         L’aneth : Anethum graveolens

-         Le carvi : Carum carvi

-         Le céleri : Apium

-         Le coriandre : Coriandrum sativum

-         Le cumin : Cuminum cyminum

-         Le laurier : Laurus nobilis

-         Le livèche : Levisticum officinale

-         La menthe : Mentha

-         La moutarde : Sinapsis

-         La myrte : Myrtus communis

-         L’oignon : Allium cepa

-         L’origan : Origanum

-         Le persil : Petroselinum

-         La sarriette : Satureia montana

-         Le thym : Thymus vulgaris

Les poires (pirum), les coings (cydonium), les raisins (uva), les abricots (armeniaum), les prunes (prunum), les pêches (persicum), les figues (ficus), les dattes (palmae pomum), les amandes (amygdala), les noix (nux, nucis), les noisettes (abellana) et les pignons (fastigium) étaient, comme de nos jours, utilisés pour des tartes (scriblita) ou des gâteaux (helluo) , desserts (bellaria).

Ils avaient des potagers où ils y mettaient de la salade, de la roquette, du poireau, du concombre et du chou mais ils ne plantaient ni tomates, ni aubergines, ni poivrons car ils ne connaissaient pas leur existence. 

Pour le plat principal, les Romains allaient dans les bois pour ramasser des champignons , des escargots, chasser le sanglier, le chevreuil, le lièvre et le loir.

Les ustensiles :

-le chaudron : caccabus (pour faire mijoter)

-le plat à four : patina (pour faire rotir)

-poêle et sauteuse : la sartago (pou faire frire)

-les moules : forma ou formella ( pour décorer)

-         couteau : culter

-         louche : strabo

-         four : furnus

-         verre : poculum

-         assiette : catillus

-         marmite : olla

-         fourchette : fuscinula

-         couteau : culter

-         cuiller : cochlear

-         repas : cibus

-         dessert : bellaria

-         servante : ancilla

-         service : domesticité, famulatus

-         serviette de table : mappa

-         sirop : aqua mulsa

Quelques recettes!!! :

Poulet cuit dans son bouillon :

Pilez du poivre, du cumin, un peu de thym, de la graine de fenouil, de la menthe, de la rue et de la racine de laser, mouillé de vinaigre, ajoutez des dattes caryotes et pilez ; travaillez avec du miel, du vinaigre, du garum et de l’huile. Présentez le poulet froid et séché et arrosez-le de cette sauce avant de servir.

Patina de poires :

Faites cuir des poires à l’eau et ôtez-en le cœur ; écrasez avec du poivre, du cumin, du miel, du vin paillé, du garum et un peu d’huile. Ajoutez des œufs pour faire une patina, saupoudrez de poivre et servez.

Minutal d’abricots :

Mettez dans une cocotte de l’huile, du garum, du vin, émincez de l’oignon sec d’Ascalon, coupez en dés de la palette de porc cuite. La cuisson terminée, pilez du poivre, du cumin, de la menthe sèche, de l’aneth, versez du miel, du garum, du vin paillé, un peu de vinaigre et du jus de la cuisson, et travaillez. Mettez des abricots dénoyautés, faites-les bouillir jusqu’à complète cuisson. Liez avec de la pâte émiettée, saupoudrez de poivre et servez. 

   

11 juin 2008

l'école des Romains

l'école des Romains

Les jeunes écoliers romains apprenaient tout d’abord à lire sur des planchettes puis sur des tablettes de bois recouvertes de cire (cera) qu’ils rangeaient dans un étui. Ils écrivaient dessus à l’aide d’un poinçon appelé « stilus ». Ils pouvaient aussi écrire sur du papyrus avec de l’encre (en latin «  calamus ») .Les garçons allaient à l’école (vers l’âge de 7 ans et sortaient vers 12 ans) alors que les filles restaient chez elles et leur mère leur apprenait à tisser  et à filer. Les écoliers les plus riches continuent leurs études à l’école secondaire appelée : « grammaticus ».

Ils apprenaient beaucoup de poésies et s’ils ne les apprenaient pas par cœur ils étaient sévèrement punis par leur maître à coups de bâton ou de fouet. Lorsqu’ils allaient à l’école, les enfants étaient souvent accompagnés par un esclave(les pédagogue). Une fois arrivés à l’école les écoliers riches étaient assis sur des chaises confortables alors que les écoliers pauvres étaient sur des bancs en bois ou des escabeaux sans dossiers et ils écrivaient sur leurs genoux. Le maître lui était assis sur une chaire (sella). Dans la salle de classe il n’y avait pas de tableau pour le maître.

De 7 à 12 ans les jeunes écoliers allaient tout d’abord chez le ludi magister où ils apprenaient à lire, à compter et à écrire. De 12 à 16 ans ils allaient chez le « grammaticus » où ils apprenaient des textes par cœur en latin ou en grec.

La première salle d’étude était appelée laconicum.

MATERIEL A ECRIRE

Encre noire : atramentum

Encrier : atramentarium

Plume de roseau : arundo ou calamus

Papyrus déroulé : volumen

Tablette de cire : pugillares

Les enfants sont installés sur des bancs. Quand  il faisait froid les élèves étaient enveloppés chaudement dans leur capuchon (cucculus). Tous ne sont pas très attentifs en classe. Si un élève ne récitait pas bien sa leçon, il allait dans un coin de la classe ou il recevait des coups de fouet et criait en même temps.

La première langue chez les Romains était le grec mais l’enseignement était en latin. Au premier siècle les filles et les garçons vont à l’école ensemble. Peu de jeunes romaines poursuivent leur étude ; elles se préparent à être mariées et à être maîtresse de maison.

Il y avaient déjà des écoles privées et publiques. Dans les écoles publiques, ils vont à l’école tous les jours mais ils ont des jours de congé.

Les vacances des écoliers commençaient fin Juillet et finissaient mi-Octobre. On ne sait pas si elles étaient généralisées.

11 juin 2008

Musique et ésthétique.

La musique à Rome :

Il y avait à Rome plusieurs sortes d’instruments. A cordes, à vent, des percussions, des orgues hydrauliques ou  à soufflet.

Dans l’Antiquité romaine, la musique participe à sa façon à la construction du genre en introduisant une division qui permet aussi bien au femme qu’aux hommes de jouer. La question du costume du musicien et du déguisement offre aussi une autre occasion d’explorer le thème du genre musical. Le musicien et le danseur se situent parfois en marge du monde masculin à cause de leur allure, de leur habit et de la nature même de leur métier.

Esthétique :

                  

Dès la fin de la République, le Romain porte une grande attention à son apparence : son corps, né imparfait et inachevé, doit s’éloigner de l’animalité, par l’éducation et l’effort. Ce sera un corps lavé, habillé, maîtrisé, raisonnablement nourri, aux cheveux et à la barbe entretenus. Le mot qui désigne les soins du corps est d’ailleurs cultus qui désigne aussi la culture. Au contraire celui qui n’accepte pas ces contraintes est sordidus, inculte, sale, répugnant. Car soigner son apparence est un devoir à l’égard de soi-même et à l’égard d’autrui.

Bijoux et produits de beauté :

Chez les Romains, l’usage des parfums était poussé jusqu'à l’abus, surtout au moment où les mœurs commencèrent à se relâcher ;aucune fête n’était complète sans ce raffinement qui arriva à acquérir une grande importance.

Les parfums étaient généralement fabriqués avec des substances que Rome recevait de l’Egypte, de l’Arabie, de l’Inde ;on employait aussi le plantes que fournit le sol de l’Italie : l’iris, le lis, l’œnanthe, le narcisse, la marjolaine ;les roses de Paestum jouissaient d’une réputation universelle ;celles de Phalesis avaient également une grande vogue. Le jonc odorant fournissait un des parfums les plus communs et les moins estimés; il ne coûtait guère que 12 à 13 francs la livre.

Il existait beaucoup de parfums composés. Les plus recherchés était le mégalium, le telinum de Télos, le malobathrum de Sidon, le nardum, surtout celui de Perse, l’opobalsamum, etc.

Les parfums étaient renfermés dans des flacons d’albâtre (albastra) ou dans des vases d’onyx; on les conservait dans l’huile et on les colorait en rouge avec du cinabre ou de l’orseille.

Les bains étaient souvent parfumés; les chambres et les lits étaient arrosés de parfums. Au moment des représentations scéniques, le théâtre était également parfumé avec du safran, de la cannelle, du cinamone. On ajoutait même des parfums aux vins les plus estimés. On allait jusqu'à en mettre dans l’huile des lampes. Enfin on en brûlait sur le bûcher où les morts étaient incinérés.

Les préparations philocomes étaient extrêmement nombreuses. Pour noircir les cheveux, on pouvait employer l’arroche sauvage, les lentilles, le vin de myrte, les feuilles de cyprès, la sauge des bois, la pelure bouillie du poireau. On les empêchait de blanchir avec un liniment composé d’huile et de cendre de ver de terre. On les faisait repousser avec la graisse d’ours; on se servait aussi pour le même objet des cendres de la peau du côté gauche du front de l’hippopotame. On rendait les cheveux blonds avec la lie du vinaigre, l’huile de lentisque, le jus de coing mélangé à celui du troène. on les faisait bouclés avec du sang de jeune hibou.

L’usage des perruques et des faux cheveux était assez répandus.

Les femmes noircissaient leurs sourcils avec des œufs de fourmis, ou plus simplement avec une aiguille noircie à la fumée.

On avait des préparations pour conserver la fraîcheur du teint et la souplesse de la peau. Le lait d’ânesse était à cet égard fort apprécié; on avait recours encore à l’écume des boissons faites avec la cervoise et les céréales. On retirait de la toison des brebis un suc huileux dont on dissimulait l’odeur avec des parfums et qui donnait plus d’éclat au teint.

Le savon le plus renommé venait de la Gaule; il en existait de deux sortes, du mou et du liquide; il était fait avec la graisse de chèvre et la cendre du hêtre.

La céruse et la craie blanchissaient la peau; pour la colorer en rouge, on avait recours au carmin, à une substance extraite des excrément du crocodile, et même de la bouse de taureau.

Voici la formule pour rendre le teint plus uni et plus brillant: orge de Libye mondée, 2 livres; farine d’ers, 2 livres; corne de cerf, un sixième de livre; gomme, 2 onces; épeautre de Toscane, 2 onces; miel, 18 onces; œufs, 10; oignons de narcisses pilés, 12.

Les auteurs mentionnent très souvent l’épilation. On épilait la figure, les aisselles, les bras, les mains, les jambes.

Il existait des boutiques d’épilateur comme des boutiques de barbiers; outre les pinces à épiler, on se servait pour cela de diverses substances, du sang et de la cervelle des chauves-souris, de la poix, du fiel et de la cendre de hérisson, de la pierre ponce. Quelquefois on se contentait de se raser.

Coiffures :       

La coiffure était l’une des principales parties de la toilette. Elles renfermaient leurs cheveux dans un léger réseau, ou les entouraient de bandelettes, de soie ou de pourpre ; elles se coiffaient aussi d’une mitre, coiffure orientale, sorte de turban ou de bonnet phrygien avec des mentonnières. Les jeunes filles avaient surtout pour coiffure des bandelettes de laine blanche, que portaient aussi les vestales et les prêtres.

Les romaines qui n’avaient pas de cheveux se plaçaient sur la tête, comme un casque, des coiffures toutes préparées (perruques), qu’on appelaient galeri ; certaines de ces coiffures se nommaient corymbia, parce-qu’elles étaient disposées en grappe de lierre. Les cheveux postiches venaient surtout de la Germanie, qui produisait ceux du blond le plus ardent ; on les préféraient en raison de leur rareté, les femmes brunes étant beaucoup plus communes en Italie que les blondes.

Aussi, une dame romaine attachait presque toujours une grande importance à ce que ses cheveux fussent d’un blond ardent, d’un blond d’or, ou d’un blond cendré.

Elles teignaient leurs cheveux, soit à l’aide d’une infusion de brou de noix, soit avec un mélange de lie de vinaigre et d’huile de lentisque, soit avec un savon des Gaules, qu’elles employaient en pâte ou en liquide, et qui était composée de cendres de hêtre et de suif de chèvre. Les brunes ne conservaient la couleur naturelle de leur cheveux que lorsque cette couleur s’accordait mieux avec leur genre de beauté.

Liens :

Musique :

http://clio.revues.org/document2362.html : participation de la musique dans la vie romaine

Esthétique :

http://www.portique.net/spip.php?article124 : Détails sur l’ésthétique.

Source :la vie à Rome aux temps antiques.               Edition :Minerva

11 juin 2008

Les courses de chars

Introduction:

Les courses sont réservées aux citoyens Romains tout le monde ne peut donc pas y accéder librement. Les spectateurs ne sont pas mélangés ils sont répartis selon leur classe sociale.

Les courses se déroulaient dans un cirque :

Le cirque (circus):

Le cirque est une arène allongée avec au centre un mur (spina) décoré de statues. La piste avait

-une largeur de 200m (spina comprise ,donc, environ 80m de large pour une longueur)

-une longueur de 600m.

Il existe deux de cirques à Rome :

-le « circus maximus »pouvant contenir 150 000 places  et qui contenait 12 stalles de départs disposés plus ou moins loin suivant le positionnement par rapport à la piste (pour qu’il n’y ait pas d’avantage).

-Et le « circus flaminius » un peu plus petit et moins utilisé doit son nom a Caius Flaminius. A partir de 216 av J.C, on s ’ y déroule des jeux plébéiens et séculaires.

Il mesurait 297 mètres de long et 123 de large.

cirque_latin

L’aurige (cocher):

Les auriges portaient les couleurs de leur équipe (factiones) qui à l’origine représentaient les saisons.

Les auriges étaient vêtus d'une courte tunique (tunica), renforcée de lanières de cuir au niveau de la poitrine pour éviter les fractures des côtes; des jambières (ocreae) protégeaient leurs mollets et leurs cuisses, et un casque (cassis) leur tête. Les auriges devaient s’entraîner durant des années pour pouvoir participer à la compétition …

Beaucoup mourraient mais d’autres devenaient des héros pour lesquels on érigeait des statues .

Les premiers chars antiques ont parfois eu quatre roues, mais cela est plutôt rare il ne comportaient la plupart du temps que deux roues.

Les chevaux de cette époque ne pouvaient supporter le poids d’un homme car les chevaux sauvages étaient à peine plus gros qu’ un poney

Le règlement :

Les auriges avaient droit à tous les coups pour arriver en tête : les chars de droite pouvaient serrer au plus près les chars de gauche pour qu’ils s'écrasent contre la spina. En cas d'échec, le corps de l’aurige était entraîné par les chevaux, rebondissant sur la piste et heurtant la spina ou les barrières extérieures. Généralement, les autres concurrents ne pouvaient arrêter l'élan de leurs attelages et donc venaient se heurter au malchanceux conducteur et périssaient en même temps.

Dans une journée il pouvait se dérouler entre 20 et 24 courses. Lors d’une course si l’aurige tombe de son char et que le cheval continue sa course et gagne, l’aurige gagne quand même. L’équipe victorieuse pouvait gagner jusqu’ à 60 000 as

(soit environ 15 000 Euros).Comme aujourd’hui dans les courses de chevaux ,l’aurige ne touchait presque rien de la somme gagnée c’est le propriétaire du cheval qui la touche. 

La course:

Au départ, les chars se placent dans leurs stalles de départ; le signal du départ était donné par le dator ludi (président des jeux)à l'aide de la mappa, (serviette blanche) qu'on jetait dans le cirque. Chaque course comporte un nombre défini de tours (souvent 7 ce qui équivaut à environ 7.5 kilomètres). Le passage le plus difficile est nommé le virage de la meta( borne de pierre en forme de cône arrondie, placée à chacune des deux extrémités de la spina élevée au milieu de l'arène dans le sens longitudinal). Les courses se déroulaient dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

La fin de course.

Parfois, pour éviter les bagarres entre les spectateurs de camps opposés, l’empereur faisait tomber des friandises, de l’argent ou des « bons » qui donnaient droits à une maison, à une ferme ou même un navire dans les tribunes.

Ressources :

Image : http://college.belrem.free.fr/loisirom/char/char.htm

http://enugmis.wordpress.com/2007/10/18/enugmis-166les-courses-de-chars-a-rome/

http://dupainetdesjeux.ifrance.com/cirque.htm

11 juin 2008

les thermes

Les Thermes en Italie

Marcus Vispanius Agrippa a construit les premiers thermes romains avec l’accord d’Auguste nommé édile (magistrat chargé de l’administration municipale : police, approvisionnement et jeux publics) dix ans plus tôt .

Les premiers thermes monumentaux de Rome sont ceux d’Agrippa inauguré en 19 avant J-C.

Certains romains riches avaient des thermes privés.

Les entreprises ont des thermes pour le public et certains sont totalement gratuits.

I) Les différentes activités :

Les Romains passent une grande partie de leur après-midi dans les thermes, après une longue matinée (commencée dès le lever du soleil) consacrée au travail ou aux affaires et à la vie publique. S’étant débarbouillés le matin de façon très rapide, ils vont aux thermes pour se laver, se faire raser, mais aussi pour rencontrer des amis, faire du sport ou écouter des lectures publiques. Ces différentes activités expliquent la place qu’occupent les thermes dans la vie des Romains : les thermes offrent des occupations physiques et intellectuelles et sont au centre de la vie sociale.

   

     Les baigneurs apportent leur strigile (strigilis=sorte de racloir recourbé en métal) et leur soude (ancêtre du savon) pour se racler la peau et la débarrasser de la poussière accumulée lors des exercices à la palestre(Palaestra=lieu dédié a l’entraînement physique), leur huile de massage et leurs serviettes. Les riches sont accompagnés de leurs esclaves pour les assister :

-         le balneator aide son maître pendant son bain ;

-         l’unctor le masse ;

-         l’alipus l’épile

En plus de ces équipements concernant directement les bains, les thermes offrent des palestres (où l’on s’échauffe avant le bain grâce à des exercices recommandés par les médecins, tels que des courses, haltères etc.…) et différentes pièces destinées à la gymnastique, aux massages, aux frictions etc.… Certains comportent de grandes piscines(natatio), des boutiques(tabernae), des tavernes(caupona) etc.… Les plus grands thermes, comme ceux de Caracalla (sud-est de Rome) sa taille est de plus de 10 ha et il peut accueillir plus de 1600 baigneurs.Il disposent de bibliothèques et de salles de lecture publique, aussi ces thermes sont équipés de jardins pour la promenade, de fontaines et de bancs .

II) Bien que de taille et de formes très variées, les thermes comportent toujours les équipements suivants :

Apodyterium : c’est le vestiaire avant de rentrer dans les thermes .Cette salle est équipée de bancs de pierre et de niches pour y déposer ses vêtements.

Si les moyens nous les permettent on peut se payer un esclave pour surveiller les vêtements, pour éviter les vols.

Frigidarium :c’est un bain froid dans une salle de petite taille, souvent obscure et recouvert d’une coupole ouverte en son milieu.

Tepidarium :c’est un bain tiède dans une salle munie de bancs sur lesquels on s’accoutume a la chaleur avant de passer a la salle chaude.

Caldarium :c’est un bain chaud dans une salle très éclairée souvent divisée en plusieurs bassins ;parfois on y trouve une piscine ( natatio )

Les thermes les plus importants comportent également un sudarium (bain de vapeur, sorte de hammam) ou un laconicum (étuve sèche). Pour aller dans celles-ci les romains portaient des sandales en bois(sandalium fulcrum). En général, ils terminaient par le bain froid.

III)Comment étaient chauffés les thermes ?

Pour chauffer les thermes, on utilisait un  système d’hypocauste(chauffé en dessous) , consistant à construire des pavement sur élevés sur des pilastres, de façon à créer un espace vide où circulait l’air chaud provenant des chaudières (cortina) souterraine.

            


               

Les thermes de la porte de Nigra .

Article rédigé par Charly et Pierre

source : http://jfbradu.free.fr/celtes/themes/les_thermes_romains.htm 

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